Ein tanztee mit Anita Berber

2013

Solo /

Imagine that you are in a clandestine cabaret with Anita Berber, a dancer of 1920s Berlin, the decadent Berlin before Nazism and the war. Anita speaks and seduces us with her wild dances, she shares her recollections, she exaggerates, she takes you on a journey into an era of excess and decadence, she sings dada songs. The audience is invited to enjoy themselves, to dream and dance. Nothing is taboo with Anita Berber.

Imaginez: vous êtes dans un cabaret clandestin avec Anita Berber, une danseuse du Berlin des années 1920, le Berlin décadent d’avant le nazisme et la guerre. Anita parle et séduit avec ses danses folles, elle partage ses souvenirs, elle exagère, elle vous emmène dans une période excessive et décadente, elle chante des chansons dada. Et le public peut s’amuser, rêver, danser. Il n’y a pas de tabous avec Anita Berber.

 

Gedicht für Sebastian Droste:Ich
Poem for Sebastien Droste:I
Poeme pour Sebasten Droste:Je

Wachs schimmerndes Wachs
Ein Kopf – ein Brokatmantel
Wachs –
Rot – wie Kupfer so rot und lebende Haare
Funkelnde Haare wie heilige Schlangen und Flammen
Tot
Millionenmal tot
Verwest
Und schön – so schön
Blut wie fliessendes Blut
Ein Mund stumm
Nacht ohne Sterne und Mond
Die Lider – so schwer
Schnee wie kalter wärmende Schnee
Ein Hals – und fünf Finger wie Blut
Wachs wie Kerzen
Ein Opfer von ihm

Poème pour Sebastian Droste: Je

Cire de cire Shimmering
A la tête – un manteau de brocart
Wax –
Rouge – rouge comme le cuivre et les cheveux de vie
Cheveux mousseux comme des serpents et des flammes sacrées
morte
Un million de morts
cariées
Et belle – si belle
Le sang qui coule comme le sang
Une bouche silencieuse
Nuit sans étoiles et la lune
Les couvercles – si dur
Neige comme le réchauffement de la neige froide
Un cou – et cinq doigts comme le sang
Comme la cire de bougie
Une victime de son

Premiered at festival Phenomena: October 2013

Solo with guest performers: Christian Norton, Noemie Antoinette, Julie Barbeau, Cluca Kunst, Carlo A.,Sophie Gee.

Photos: Caroline Hayeur